Les fleurs savent chanter : dans la Silly symphonie de Katia Oray, on les entend susurrer au gré du vent stellaire l'amour et le passage du Temps sur les femmes, sur les hommes, sur la Terre.
Rouge.
Comme le magma, comme la lave, comme le sang des guitares de Mourad Khireche et Jean-Luc Privat.
Rouge.
La couleur que voient les hommes quand ils naissent, quand ils désirent, quand ils se quittent.
Quand ils blessent. Quand ils ont des étoiles dans les yeux.
Hommes désirants, désirables, dérisoires à l'échelle de l'univers dont la femme porte l'horloge.
Katia Oray, prêtresse de l'Ici et là les appelle et les fustige de sa voix dans une atmosphère psychedélique qui rappelle les voyages musicaux des seventies.
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